De Wuhan, à l’Italie, puis l’Espagne, en passant par chez nous. Le nombre de décès a augmenté. On est confiné. Le monde se confine. Il faut se protéger. Nous espérons que vous vous portez bien en cette période délicate, avec un moral qui tient la route et une bonne santé.

Cela fait déjà plus de cinq semaines que nous sommes cloîtrés, un pan de nos vies indélébile, inimaginable, perçu parfois comme une éternité qui, quelle que soit sa durée, va nous marquer à jamais. Et va marquer notre monde de demain. La Distanciation.

Le contexte actuel n’est pas simple. Nous avons décidé de vivre cette phase à notre façon, malgré les aléas, en restant focalisés sur notre projet et en accélérant. Facile à dire.

Le travail avant tout

Tous à la maison, enfermés H24 ! Même si on parle de repli sur soi, nous tentons de garder le contact avec l’extérieur, des appels, des visio en famille, il faut s’activer. En plein confinement donc, nous lançons le développement de notre solution, oui, c’était prévu, mais la crise ne va pas nous arrêter, notre MVP ( Minimum Viable Product pour les intimes) va prendre forme. Nous avons lancé des missions avec des Freelances, que des Freelances (UX, UI, Cybersécurité, DevOpps). Plus agiles, et plus aptes surtout à travailler en remote. On s’est organisés, on n’a pas le choix. Satisfaits des premiers échanges initiés et résultats, et aussi de soutenir à notre tout petit niveau quelques indépendants, plus fragiles que des entreprises bien établies face à la crise. Première facture reçue, virement effectué en 24h, je m’y étais engagé. L’activité de ces dernières semaines est donc remplie, malgré la crise, travaillant aussi les weekends, même si ce mot ‘weekend’, alors que tous nos jours se ressemblent, n’a plus aucun sens. Il faut aussi avouer que nous sommes bien rodés au home office, depuis quelques temps déjà. Cela nous aide à surmener cette phase et certainement demain aussi, en sortie de confinement.

Les aléas de la vie

Quand la technique ne suit pas !

Bande passante restreinte… Qui aurait pu imaginer cela ? L’activité subit  les aléas de la vie confinée, de la bande passante mutualisée en famille, tous à la maison 24/24, entre 2 Netflix, un Fortnit, un cours de Maths ou d’Anglais, et quelques visio hashée pour ma part. Pas simple. Demain, j’appelle mon opérateur pour changer d’offre.

Réseau mobile saturé. Je n’y crois pas. Et de deux. Dès les premiers jours de confinement, le matin dès 8h15 ( 3/4 d’heures avant l’ouverture) je découvre des queues sans fin devant le market au bout de ma rue, 78 personnes le téléphone à la main. Oui, j’ai compté. Et 1h20 d’attente, debout, à pianoter, téléphoner ou consulter énergiquement internet. L’antenne locale doit chauffer, en mode panique, personne ne les avait prévenu. Moi non plus. Je note de ne plus faire d’appel le matin tôt, sinon, c’est sûr, mes conversations sont hachées, vous savez, ce trou noir, ces 8 secondes où la communication part dans l’espace sidéral avec ce bruit si caractéristique. Je vais peut-être appeler mon opérateur…

Décision reportée : Nous devions intégrer un incubateur à La Défense- confirmé 6 jours avant le confinement, le Mercredi 11 Mars pour être précis…, pas de bol. On va perdre quelques semaines (d’ici l’été?) même si nous maintenons des échanges.

Car demain, en sortie de crise, nous allons – c’est sûr- perdre un temps précieux dans nos étapes ultérieures ; l’économie peinera à redémarrer au quart de tour, on note aussi que certains interlocuteurs salariés de grands groupes et confinés ne sont plus à 100% dans leur activité. Le remote, ça se travaille.

« Gagner du temps sur le temps… Accélérer ». Un leitmotiv pas toujours facile à appliquer et que l’on subit.

Home sweet shelter

Dans ce contexte, l’appartement reprend tout son sens de refuge familial, ce lieu où on se sent protégé de l’extérieur, « à la maison » , ensemble et réunis. Cette phase de confinement est l’occasion de réfléchir. Avoir plus de temps pour nous, quel luxe ! Avant, on courait après le temps. Là, du temps, on en a. Et quel silence dehors, un monde à la walking dead, sans marcheurs, hormis les clap de 20H auquels on est assidue, ça défoule aussi. Ce confinement, c’est l’occasion rêvée de se concentrer, de reprendre 2 MOOC initiés en 2016, de lire plus, d’échanger plus en famille sur les réseaux, de faire des visio, participer à des podcasts, de faire travailler nos neurones avec des quiz, d’avancer et de construire, de prendre du temps pour rire et se détendre en visualisant quelques séries en famille. à l’heure du déjeuner. Cela me permet de prendre du recul et de penser à demain, en tentant de garder confiance dans un contexte plus qu’incertain. Même si on ne sait pas de quoi sera fait le jour d’après. Pas simple. Garder le moral avant tout et croire en ce qu’on fait.

Rêve d’évasion : Sortir, loin du bitume et s’enfuir

On en rêve. Être dehors, être à nouveau libres de se déplacer. Fuir la ville quelques jours. Juste quelques jours au soleil, rien que ça, une piqure de vitamine D et de verdure. D’ailleurs je ne comprends pas, je n’ai jamais vu un soleil si radieux aussi longtemps, avec si peu de nuages, peut- être moins de pollution aussi. La météo se jouerait-elle de nous, nous sachant bloqués chez nous? Partir, être au milieu des champs, 72 heures, juste ça ce serait déjà bien. Car depuis mi-Maris, je suis sorti 3 fois, 3 fois 15 min. C’est pas beaucoup.

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Demain

Nous vous souhaitons bon courage et bon moral pendant cette phase sans fin. Et vivement demain qu’on en sorte de ce Covid. De loin ou de près, on se reverra, et en bonne santé.

Un confiné cloîtré, sans jardin, ni terrasse, ni balcon.

Et ça manque sacrément.

fin Avril 2020, déjà une éternité.